Les munitions, 2 obus de 155 mm et 2 obus de 210 mm, tous amorcés, contenaient au total une cinquantaine de kilos d’explosif (équivalent TNT).
L’opération de neutralisation a débuté au lever du jour. Dans un premier temps, les plongeurs démineurs ont relevés les obus du fond à l’aide d’un ballon rempli d’air. Les engins ont été maintenus à une profondeur d’au moins d’10 mètres pour éviter un risque de projection de débris au-dessus de la surface en cas d’explosion. Ils ont ensuite été remorqués en amont du fleuve Trieux vers une zone dégagée située à environ 1200 mètres du pont. Les obus ont été pétardés deux par deux à l’aide d’une petite charge explosive pour limiter au maximum l’impact sur l’environnement.
Pour éviter tout risque de dommage aux personnes et aux biens pendant l’opération, la préfecture maritime de l’Atlantique et la préfecture des Côtes d’Armor avaient pris des arrêtés pour procéder à l’interdiction des accès, de la navigation, des activités de loisirs et des activités professionnelles sur le Trieux dans un rayon de 1500 mètres autour de la zone d’opération.
Les acteurs de l’opération : une cinquantaine d’intervenants
L’opération de neutralisation des munitions a été conduite par 6 plongeurs démineurs et 1 médecin du groupement de plongeurs démineurs de l’Atlantique. Pendant l’opération, la sécurité du site et de la population était assurée par des gendarmes du département des côtes d’Armor, des gendarmes maritimes, la police municipale de Lézardrieux et de Paimpol, la SNSM ainsi que le service départemental d’incendie et de secours (centres de Lézardrieux et de Paimpol).